Chez le cheval athlète comme chez le sportif humain, le risque zéro n’existe pas et il est possible qu’il développe une ou plusieurs pathologies liées à l’effort lors de l’entraînement intensif ou de grosses échéances sportives.
Elles apparaissent généralement en cas de mauvaises préparations sportives ou lors d’un encadrement insuffisant de l’athlète pendant l’effort.
Ces pathologies sont nombreuses et peuvent se localiser n’importe où, même si les pathologies les plus fréquentes atteignent souvent les muscles, le système locomoteur et le système digestif.
Nous vous proposons de faire le point sur 3 pathologies récurrentes pouvant subvenir à la suite ou pendant un effort.
La rhabdomyolyse d’effort, plus communément appelée myosite ou syndrome du coup de sang, désigne une atteinte musculaire brutale survenant à la suite d’un exercice physique d’intensité modérée à intense. Cette myopathie aiguë se caractérise par des crampes musculaires très douloureuses localisées notamment sur le dos et la croupe et causées par une destruction du tissu musculaire.
Il existe deux types de rhabdomyolyses :
Même si les symptômes sont assez caractéristiques, la prise de sang reste le seul moyen de confirmer le diagnostic par dosages d’enzymes musculaires : l’aspartate amino-transférase (ASAT) et la créatine-kinase (CK).
Lorsque le cheval présente un coup de sang, il faut impérativement éviter de le déplacer pour ne pas amplifier la destruction des muscles. Il doit être mis au repos strict jusqu’au retour à la normale des niveaux d’enzymes musculaires. Le retour au travail pourra se faire par la suite de manière très progressive.
Pour les formes graves, il peut être nécessaire de mettre en place un traitement vétérinaire (perfusion, relaxant musculaire, anti-inflammatoire).
Pour prévenir le coup de sang, il est nécessaire :
En cas de forte sudation, il est conseillé de complémenter le cheval en électrolytes.
Pour éviter les crises, apporter une supplémentation en anti-oxydants.
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EDHYA MUSCLE a été formulé pour apporter des sources naturelles d’antioxydants pour soutenir le fonctionnement et la souplesse musculaire et prévenir les crampes et raideurs musculaires.
La tendinite fait partie des affections du système locomoteur les plus courantes chez le cheval de courses et de sport. Elle est définie comme une rupture, partielle ou complète, des fibres de collagène qui forment le tendon.
Il en existe 4 types allant d’une rupture partielle du tendon avec une douleur qui disparait pendant l’échauffement (type I) à une rupture totale des tissus, entraînement l’arrêt total de tout mouvement et pouvant nécessiter une intervention chirurgicale (type IV).
Plusieurs facteurs peuvent être à son origine, mais elle est le plus souvent liée à une fatigue du tendon et des muscles qui le supportent.
On distingue :
Les principaux symptômes sont souvent :
Le diagnostic de la tendinite doit être effectué par un vétérinaire et grâce à une échographie du tendon.
Le seul vrai moyen de traiter une tendinite est de mettre le cheval au repos strict, pour une durée comprise entre 3 et 15 mois en fonction de la gravité de la lésion.
En cas de forme aiguë et pour soulager la douleur et l’inflammation, un traitement anti-inflammatoire et anti-œdémateux peut être prescrit par le vétérinaire. D’autres techniques vétérinaires comme le traitement par cellules souches peuvent aussi être utilisées sur les cas les plus graves.
Des soins externes tels que l’application d’argile ou d’anti-inflammatoire naturels en gel/huile, peuvent être efficaces pour le drainage de l’hématome et la réduction de l’inflammation.
Les formes récidivantes ne sont pas rares, le tissu cicatriciel n’étant pas aussi résistant que les tissus originaux. Elle a donc un impact sur le bien-être et les performances des chevaux : en effet, il est possible qu’en cas de récidive, la tendinite mette fin à la carrière sportive du cheval.
Il est donc nécessaire de prévenir son apparition en :
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Le syndrome des ulcères gastriques équins ou EGUS (Equine Gastric Ulcer Syndrome) est défini comme une plaie, plus ou moins profonde, de la muqueuse de l’œsophage, de l’estomac ou du duodénum (première partie de l’intestin grêle). L’apparition de plaies est notamment favorisée par une augmentation de l’acidité de l’estomac.
L’estomac du cheval est composé de deux parties distinctes :
La région glandulaire possède différents systèmes de protection face à l’acidité de l’estomac comme la sécrétion de bicarbonate et de mucus qui vont venir créer une barrière protectrice.
La région squameuse en revanche ne possède aucune couche de mucus. Les cellules qui la composent sont donc sensibles à l’exposition du contenu acide de l’estomac. C’est souvent sur la ligne qui sépare les deux régions de l’estomac (ligne margo-plicatus) ou dans la région squameuse qu’apparaissent les ulcères.
Lorsque la salive et de mucus ne suffisent plus à tamponner l’acidité de l’estomac, le risque d’ulcères augmente. L’apparition des lésions commence par une inflammation localisée ou un épaissement des cellules de la muqueuse squameuse.
Si le suc gastrique continue d’attaquer les cellules endommagées, les lésions peuvent aller jusqu’à l’érosion des cellules. L’ulcère à proprement parlé correspond au dernier stade de l’EGUS, lorsque la plaie atteint le tissu conjonctif qui se trouve sous les cellules épithéliales de la muqueuse.
Les ulcères gastriques sont très fréquents. Ils touchent au moins une fois au cours de leur vie entre 60 et 90% des chevaux adultes et 20 à 50% des poulains.
La prévalence de cette pathologie est indépendante de la race et de l’âge des chevaux mais il existe quatre grands facteurs prédisposants :
Il existe plusieurs types d’ulcères selon leur localisation. Ceux qui touchent le plus couramment les chevaux de sport ou de course à l’âge adulte sont les lésions squameuses primaires, dans la région squameuse de l’estomac.
Les symptômes des ulcères peuvent être très discrets mais plusieurs signes cliniques sont reconnaissables :
Pour traiter les ulcères, des inhibiteurs de la pompe à protons peuvent être distribués pour diminuer l’acidité de l’estomac et protéger la muqueuse. Pour accélérer la cicatrisation et pour améliorer le confort de votre cheval, le vétérinaire peut aussi conseiller d’utiliser des pansements gastriques ou des compléments alimentaires reconnus pour leur rôle sur le confort gastrique (pectine, bicarbonate de sodium, pré et probiotiques, argile, aloe Vera, etc.).
Du fait de sa forte prévalence, la prévention des ulcères doit être mise en place au quotidien :
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