La gestion du stress chez le cheval

28/07/2025

Le cheval, par son statut de proie à l’état naturel, est plutôt de nature anxieuse et est fréquemment exposé à des situations stressantes. Toutefois, un cheval trop stressé peut présenter des troubles mettant en péril sa santé et son bien-être. Il est nécessaire de comprendre ce phénomène afin de le limiter.   

 

 
Sommaire 
  1. Le stress, c'est quoi ? 
  2. Les principales causes de stress
  3. Les impacts du stress sur l'organisme du cheval
  4. Le stress : comment le limiter ? 

 

Le stress, c’est quoi ?  

 

Le stress est défini comme un processus physiologique de réponse de l’organisme à une agression (Hans Seyle, 1935).  

Chez un individu exposé à un facteur stressant, l’adaptation de l’organisme passe par 3 phases, les deux dernières entraînant des conséquences néfastes pour l’organisme : 

  • La réaction d’alarme : elle débute dès l’exposition à un stress et mobilise les ressources de l’organisme pour se défendre ou se sauver, notamment grâce à la libération d’adrénaline ou à l’augmentation de la fréquence cardiaque. C’est ce qu’on appelle le stress aigu, caractérisé comme « le bon stress ».  Cette réaction normale permet la survie de l’individu dans son environnement. 
  • La phase de résistance : c’est la phase d’adaptation de l’organisme au facteur stressant qui entraîne la libération de cortisol, hormone qui permet d’augmenter le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux organes. C’est le début du stress chronique avec l’apparition des premiers symptômes. 
  • La phase d’épuisement : lorsque les capacités de défense de l’organisme sont dépassées, l’individu rentre dans cette dernière phase et sécrète des glucocorticoïdes qui épuisent l’organisme et peuvent mener à de graves conséquences. C’est le stress chronique avancé. 

  

Les principales causes de stress chez le cheval  

 

Les principales sources de stress chez le cheval sont : 

  • Les facteurs environnementaux tels que les changements d’environnement (ex : déménagement, arrivée sur un concours), le mode d’alimentation (repas de concentrés souvent distribués en petits volumes et peu fractionnés (2 repas/jour) ce qui crée de l’attente et de l’énervement lors de la distribution), etc. 
  • La séparation des congénères du fait de l’instinct grégaire du cheval (en particulier lors du sevrage). 
  • Les évènements stressants comme le transport ou les compétitions. 
  • Les maladies ou les blessures. 

 

Impact du stress sur l’organisme du cheval  

 

Le stress peut impacter négativement le comportement et la santé du cheval et s’exprime par : 

  • Des troubles du comportement tels que le développement de comportements agressifs ou de tics (notamment à l’air ou à l’ours). Le tic aérophagique impacte négativement le système digestif, tandis que le tic à l’ours aura des répercussions sur le système locomoteur.  
  • Des troubles digestifs : les ulcères, les coliques, les torsions d’intestin, les diarrhées, etc. sont des troubles digestifs qui apparaissent fréquemment, dont la prévalence augmente chez les chevaux anxieux. 
  • L’apparition de pathologies : il peut faire ressurgir des pathologies qui étaient en phase de dormance ou contre lesquelles le cheval se défendait comme la piroplasmose, la leptospirose, des pneumopathies, etc. 
  • Des risques de blessures : sous l’effet de la panique et à cause de son instinct de fuite, le cheval peut avoir des réactions soudaines et dangereuses pouvant entraîner des blessures plus ou moins graves. 

 

Le stress, comment le limiter ?  

 

Pour limiter les facteurs de stress et aider son cheval, il existe plusieurs leviers d’actions : 

  • La gestion de l’environnement : c’est le premier facteur de réduction du stress pour son cheval en privilégiant un mode de vie qui lui convient et en limitant l’exposition au(x) situation(s) stressant(s). 
  • La gestion du mode d’alimentation : imposer une routine alimentaire permet de rassurer le cheval anxieux. La distribution de foin à volonté limite le risque d’ulcères et réduit les périodes de jeun et d’attente. Chez les chevaux sensibles aux ulcères, il est aussi possible d’adapter le type de concentrés distribués ainsi que la fréquence de distribution. 
  • La distribution de compléments est possible en plus de la ration habituelle. Des bases de tryptophane, de plantes et de magnésium contribuent à l’amélioration du confort du cheval. 
 
Notre sélection de produits : 
  • EDHYA STRESS  contient un noyau de plantes et des sources de magnésium aux vertus apaisantes et équilibrantes, favorisant le calme et la concentration dans un environnement nouveau ou stressant. En supplémentation de 25 jours minimum. 
  • EDHYA CALM (seringue) est une formule concentrée au format seringue qui permet de gérer la nervosité du cheval au plus près de l’évènement stressant. 
  • EDHYA RELAXO FLASH est conçu à partir d’extraits végétaux et associé à de l’aromathérapie. Il s’applique directement sur les naseaux pour une action rapide en cas de stress ou de nervosité importante. 
  • EDHYA RELAXO CALM est conçu pour apaiser le cheval nerveux et/ou chaud sur une période de courte durée. 

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Sources :    
  • Relaxyo-stress. Les 3 phases du stress : comprendre pour mieux agir. 2021.
  • Classequine. Stress chez le cheval : quelles causes et quelles solutions ?
  • Dictionnaire médical.
  • Lhérété, A. 2018 . Le stress chez le cheval. 

 

 

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